Pourquoi avons-nous du mal à être créatif ?
7 avril 2021
En 1967, un psychologue nommé Joy Paul Guilford a créé un test resté célèbre dans le domaine de la créativité. Le test des usages alternatifs (« Alternative Uses Test« ) qui se résume en une consigne simple: imaginer autant d’utilisations possibles à un objet banal comme une brique, une chaussure… ou un trombone !
Les résultats de la créativité des enfants obtenus à travers un test d'utilisation possible de trombone ont montré
que les enfants à moins de cinq ans sont créatifs à près de 98% des
potentialités qu’on pourrait avoir sur un objet. Ces
mêmes enfants plus tard à l’âge de 10 ans ont démontré leurs
créativités à seulement 30% sur les mêmes tests. Cinq ans plus tard , c’est-à-dire à
l’âge de quinze ans, 12% parmi eux sont restés créatifs au score de
leur créativité depuis l’âge de cinq ans.
De cette observation, il ressort clairement que si nous voulons être capables de
trouver des solutions pour demain, nous devons chercher absolument à libérer la créativité des enfants.
Aujourd’hui, si nous avons du mal
à être créatif C’est parce que notre modèle de société repose sur deux des
trois étapes créatifs : la connaissance et la pensée convergente. Ceci
parce que nous sommes dans un monde de plus en plus complexe et instable et qui
change à une vitesse phénoménale.
De nouveaux métiers apparaissent
tous les jours et cherchent de nouvelles compétences. De nouveaux problèmes de société se posent
aussi tous les jours en termes de santé mentale, de changement
climatique, de politique, d’économie, d’écologies et autres.
Nous incitons nos Dirigeants,
surtout ceux des pays Africains,
pour la prise en main du volet de créativité des enfants en leur créant des
structures d’accompagnement adéquate pouvant faciliter leur créativité et aboutir au but escompté.
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